30 septembre 2023
Hacking éthique : comment prévenir les cyberattaques contre votre entreprise
Ne le nions pas. Bien que même le dictionnaire de la Real Academia Española inclut une acception positive du terme hacker (bon, dans le cas de la RAE, jáquer) comme étant une “personne avec de grandes compétences en informatique qui examine un système informatique pour signaler les failles et développer des techniques d'amélioration”, la vérité est que l'imaginaire collectif associe ce terme à celui de pirate informatique. C'est-à-dire, à celui qui accède illégalement à des systèmes informatiques étrangers pour s'en emparer ou obtenir des informations secrètes.
Hacking : l'éthique en étendard
C'est peut-être pour cela que, souvent, on utilise l'expression de hacking éthique pour désigner le moment où ces professionnels de la sécurité informatique ont la permission d'une organisation pour vérifier sa sécurité. L'objectif de ces tests est précisément de vérifier l'état du réseau, quels sont les points forts et les points faibles des systèmes afin d'améliorer la protection et la sécurité de l'information.
Lorsque des pratiques de hacking éthique sont mises en œuvre, les mêmes techniques et pratiques qu'un cybercriminel utiliserait pour tenter de briser les mesures de protection et pénétrer, sans autorisation, dans un réseau ou un équipement sont mises en place.
Le but de ces pratiques est de pouvoir anticiper les intentions possibles des "mauvais" hackers et d'empêcher qu'ils ne parviennent à atteindre leur objectif d'attaquer notre entreprise et de violer notre sécurité.
Différents types de hackers
Pour différencier ces deux types de hacking, on se réfère souvent aux professionnels comme ceux de chapeau noir lorsque leurs intentions sont malveillantes. Tandis que ceux de chapeau blanc sont ceux qui ont l'approbation de l'organisation contre laquelle ils essaient de découvrir les points faibles dans la sécurité de leurs systèmes.
Hackers à chapeau noir et chapeau blanc
Par conséquent, les objectifs et motivations des deux profils sont très différents. Alors que les hackers au chapeau noir cherchent à briser la sécurité, en accédant à des comptes et des données sans permission pour voler des données précieuses et entrer dans des zones de données restreintes, ceux au chapeau blanc visent à améliorer le cadre de sécurité des entreprises, à faciliter le développement de structures de sécurité solides, ainsi qu'à améliorer les pare-feux et à mettre à jour et maintenir régulièrement les systèmes de sécurité.
Il y aurait un troisième groupe de hackers, ceux de chapeau gris. À mi-chemin entre les autorisés et les non autorisés, ce type de professionnels se consacrent à exploiter des vulnérabilités, mais dans le but de sensibiliser à ces problèmes. Contrairement aux hackers de chapeau noir, ils n'ont pas de mauvaises intentions. Mais ils ne sont pas non plus obligés de se conformer à un code d'éthique comme le font les hackers de chapeau blanc.
Hackers offensifs
Mais, en outre, dans le domaine de la sécurité, on distingue également plusieurs types d'équipes. Ainsi, ce que l'on appelle "red team" (ou équipe rouge) est composé de professionnels qui travaillent dans une capacité offensive, se faisant souvent passer pour un cyberattaquant afin de évaluer le risque et les vulnérabilités d'un réseau ou d'un système dans un environnement contrôlé. Cette red team examine les points faibles possibles de l'infrastructure de sécurité ainsi que les lieux physiques et les personnes.
Hackers spécialisés en sécurité
Par ailleurs, nous trouvons l’“équipe bleue” (blue team) qui travaille à la défense des services de sécurité. Ces hackers connaissent les objectifs commerciaux et la stratégie de sécurité de l’organisation pour laquelle ils travaillent. Ils se consacrent à recueillir des données, documenter les zones nécessitant une protection, réaliser des évaluations de risque et renforcer les défenses pour éviter les failles. Ils sont généralement chargés de renforcer certaines politiques de sécurité plus robustes, comme des mots de passe plus forts, limiter l’accès au système, mettre en place des outils de surveillance et éduquer les autres membres du personnel.
Enfin, bien qu'ils soient moins fréquents, nous pouvons également trouver les « purple team » ou équipes pourpres. Comme leur nom l'indique, ils sont un mélange des deux précédents. En fait, leur mission est que les deux équipes (rouge et bleue) travaillent en étroite collaboration afin de se nourrir mutuellement et, ainsi, d'augmenter encore davantage la sécurité de l'organisation en général.
Pourquoi faire du hacking éthique
En se comportant comme le ferait un attaquant malveillant, mener des actions de hacking éthique permet d'anticiper les incidents potentiels, de connaître l'état réel de notre sécurité et d'améliorer les points susceptibles d'être facilement corrompus.
Avec ce type d'actions, une entreprise peut savoir quel type de vulnérabilités un attaquant voit dans ses systèmes, lesquels (avec les informations qu'ils possèdent) sont plus facilement accessibles par des tiers sans autorisation et connaître l'étendue d'une éventuelle attaque.
Avec toutes ces informations, il sera possible de mettre en place des remèdes pour éviter que ces attaques ne se produisent.
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